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SII : Syndrome intestin irritable : symptômes et solutions

SII : Syndrome intestin irritable : symptômes et solutions

Le syndrome de l'intestin irritable (SII), également connu sous les noms de syndrome du côlon irritable ou colopathie fonctionnelle, est un trouble chronique du système digestif.


Ces troubles sont causés par des intolérances alimentaires, mais aussi par des périodes d’anxiété ou de stress intense.

À cause des douleurs et des autres symptômes que nous verrons plus loin, c’est un trouble très pénalisant pour tous, mais qui a un impact négatif encore plus fort chez les sportifs :

  • Le sport intensif accentue la fragilité du système digestif ;
  • Le sportif à besoin d’une alimentation optimisée, et un système digestif inefficace bloque cette optimisation ;
  • Certains sports, comme la musculation, entraînent de fortes variations caloriques et de fortes contraintes alimentaires suivant les périodes : dosage en protéines, sèche, prise de masse … Ces variations vont elles aussi troubler le système digestif !
  • Et en plus, en créant un environnement inflammatoire, cela augmente la fatigue, réduit les performances sportives et accroît le risque de blessure !

Mais ce n’est pas une fatalité ! Une fois le diagnostic posé (ce qui n’est pas simple), des solutions existent pour soigner ce syndrome de l'intestin irritable, supprimer les douleurs et de retrouver un bon confort intestinal. Mais attention : il restera une sensibilité à vie, et donc il faudra optimiser son alimentation pour réduire les phases de résurgences de ce syndrome … toute sa vie !


Le traitement du SII s'appuie sur une approche multimodale combinant l'optimisation du régime alimentaire (ajout ou limitation de certains aliments), la gestion psychologique et, si nécessaire, des suppléments et des médicaments.

1 Définition et symptômes liés au Syndrome de l'Intestin Irritable

1.1 Définition du syndrome de l'intestin irritable

Le Syndrome de l'Intestin Irritable (SII) est un trouble chronique qui affecte le bon fonctionnement de l’intestin de façon périodique. On parlait auparavant du syndrome du côlon irritable, mais, depuis quelques années, les médecins ont pu se rendre compte que les symptômes ne touchaient pas que le colon, mais bien l’ensemble du système intestinal. On parle aussi maintenant de colopathie fonctionnelle.

Ce trouble est très fréquent :

  • Il touche entre 5 et 15% de la population, et deux fois plus les femmes que les hommes.
  • La fourchette est large, car il est peu et mal diagnostiqué.
  • Au global, ce sont près de 40% des adultes français qui ont des troubles fonctionnels intestinaux !

En effet, les examens sont peu probants : il n’y a pas de marqueur sanguin clair qui peut être analysé, une échographie ne donnera rien non plus … tout passe par les signes cliniques, les symptômes, qu’il faudra savoir reconnaître pour le patient et savoir interpréter pour le médecin.


Le SII est désormais classé comme un trouble de l’interaction entre l’intestin et le cerveau (DGBI). Ce classement reflète le fait que le "câblage" entre l'intestin, les nerfs environnants et le cerveau est devenu défectueux.

1.2 Sous-types et symptômes de cette maladie :

Une crise du Syndrome de l'Intestin Irritable peut durer plusieurs jours et provoquer divers symptômes gênants :

1.2.1 SII avec Diarrhée (SII-D)

Environ un tiers des cas de SII sont de type D. Le SII-D est caractérisé principalement par des diarrhées fréquentes, accompagnées de douleurs abdominales et de ballonnements.


Le syndrome de l'intestin irritable avec diarrhée est diagnostiqué si plus de 25 % des selles anormales sont molles ou aqueuses (type 6 ou 7 selon l'échelle de Bristol) et moins de 25 % des selles anormales sont de type constipation (dures, sèches, grumeleuses, type 1 ou 2).

1.2.2 Symptômes Communs du SII (tous sous-types confondus)

Et pour les types plus communs du syndrome de l'intestin irritable :


  • Constipation : provoquant une distension abdominale, due au ralentissement de l’intestin ;
  • Ballonnements et gaz intestinaux : lors de la prise de certains aliments ;
  • Fatigue massive « coup de barre » : quelques heures après certains repas / aliments ;
  • Douleurs au ventre/Douleurs abdominales récurrentes : au moins un jour par semaine au cours des trois derniers mois ;

À noter que, même sans constipation, des douleurs abdominales peuvent apparaître, en général en lien avec un abdomen gonflé et tendu. Et ces douleurs peuvent même se déclencher en pleine nuit, plusieurs heures après un repas.

1.3 Syndrome de l'intestin irritable : impact sur la santé et diagnostic

Bien que le SII soit bénin, il peut s’avérer handicapant dans la vie sociale, professionnelle et sportive. De plus, des épisodes fréquents de diarrhées peuvent entraîner des carences et une profonde fatigue physique.


  • Pour les sportifs, ces deux effets sont encore accentués, avec en plus une augmentation majeure du risque de blessure, dû à l’inflammation intestinale chronique, qui peut ensuite migrer dans le reste du corps et accroître le risque de tendinites, par exemple.

  • Mais la fatigue et les douleurs peuvent aussi joue un rôle majeur sur la vie de famille, la capacité de concentration au travail et l’humeur.

  • D’un point de vue mental, à terme, tous ces troubles peuvent impacter l’estime de soi et mener à un syndrome dépressif.

C’est encore plus problématique du fait que le diagnostic du SII-D n’est pas simple et il n’existe pas de test unique.


Avant de poser le diagnostic, les professionnels de santé doivent tenir compte des antécédents et exclure des affections présentant des symptômes similaires (connues comme des "masques" du SII), tels que la maladie cœliaque (intolérance au gluten qui nécessite un dépistage par un test sanguin IgA-tTg), l’intolérance au lactose, la colite microscopique, les MICI ou l’insuffisance pancréatique.


Mais parfois, ces troubles peuvent aussi s’additionner : SII + intolérance au lactose ou au gluten, ce qui va encore complexifier (et donc retarder) le diagnostic.

2 Les différentes causes du syndrome de l'intestin irritable

Les recherches n'ont pas encore permis de comprendre les causes exactes de ce dysfonctionnement, mais plusieurs facteurs, qui peuvent se présenter seuls ou s’ajouter au Syndrome de l'Intestin Irritable, ont été identifiés.

2.1 Causes liées à l'interaction Intestin-Cerveau (non alimentaires)

Le SII est un trouble de l’interaction intestin-cerveau, et cette interaction se fait dans les deux sens. Donc votre état mental, l’état de votre cerveau, peut influencer vos symptômes et vos douleurs.


Cela peut engendrer :


  • Hypersensibilité viscérale : les personnes atteintes du SII peuvent ressentir plus de douleur ou d’inconfort dans leur système digestif que d’autres personnes pour la même quantité de gaz ou de ballonnements ;
  • Anomalies de la mobilité intestinale : le rythme auquel les aliments sont acheminés dans le tube digestif peut s’accélérer (comme dans le cas du SII-D, entraînant la diarrhée) ou ralentir ;
  • Stress et Anxiété : l’anxiété et les épisodes de stress intense et prolongé sont des facteurs de risque de la colopathie fonctionnelle. Le stress et le SII sont liés, ce qui souligne l'importance fondamentale de la gestion du stress.

En effet, sur ces facteurs non alimentaires, le stress est la seule cause sur laquelle le malade peut avoir une action directe, avec en plus un effet « boule de neige » positif : moins de stress = moins de douleurs, donc moins de stress, donc moins de douleurs …


Le tout étant de réussir à démarrer ce cycle de renforcement positif, via la méditation par exemple.

Ne négligez surtout pas les causes non alimentaires : les récentes études ( https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/dapres-une-etude-il-serait-possible-de-soulager-le-syndrome-de-lintestin-irritable-sans-medicament-214816.html) montrent qu’elles sont aussi importantes que le choix des bons aliments !

2.2 Causes alimentaires du Syndrome de l'Intestin Irritable

Plusieurs conditions peuvent initier ou accompagner le Syndrome de l'Intestin Irritable :


  • Changements dans le Microbiote Intestinal (Dysbiose) : les types et quantités de microbes intestinaux peuvent être altérés. On estime que de tels déséquilibres surviennent chez environ 50 % des personnes souffrant du SII. Une fois que le microbiote est abîmé, les troubles s’installent. Une restauration de la flore intestinale devient alors essentielle, mais elle peut être longue !

  • SIBO (Croissance bactérienne de l’intestin grêle) ou ISO (Surproduction de sulfure intestinal) : ces conditions impliquent un excès de microbes intestinaux dans les intestins, ou spécifiquement dans l'intestin grêle pour le SIBO.

  • Intolérance à l’Histamine : l’enzyme DAO du corps n’est pas capable d’assurer la décomposition de l’histamine alimentaire. L'intolérance à l'histamine est présente chez environ 58 % des personnes atteintes du SII. La consommation d'alcool (en particulier le vin) est le coupable le plus courant pour augmenter l'histamine, ainsi que la consommation d'aliments et boissons contenant des sources de protéines plus assez fraîches (comme les restes alimentaires mal conservé, ou trop longtemps).

  • Malabsorption des Acides Biliaires (BAM) : les acides biliaires (qui aident à digérer les graisses) sont normalement réabsorbés, mais dans le cas de BAM, trop d’acides biliaires s’échappent dans le gros intestin, irritant la muqueuse et provoquant des selles urgentes et molles. Le BAM est un facteur déterminant chez 25 à 30 % des personnes atteintes du SII.

  • Déficit Génétique en Sucrase-Isomaltase (GSID) : Il s’agit de l’incapacité à décomposer le sucre « saccharose » et les amidons. Ce déficit est estimé chez 30 à 35 % des personnes atteintes du SII.

3 Solutions : comment soulager le Syndrome de l'Intestin Irritable ?

Le meilleur soulagement des symptômes est souvent obtenu par des soins multimodaux combinant différentes stratégies. On fait le point sur les solutions pour soulager les symptômes du syndrome de l’intestin irritable.

3.1 Optimisation alimentaire : c’est essentiel !

L’alimentation joue un rôle essentiel pour calmer l’irritation de l’intestin, avec en plus un effet de soulagement très rapide, en quelques jours seulement pour une première amélioration sensible. Mais il faudra ensuite plusieurs semaines pour vraiment retrouver toute son énergie, un ventre totalement souple à nouveau et une digestion confortable.

3.1.1 Le régime pauvre en FODMAPs pour le syndrome de l'intestin irritable

Les FODMAPs (Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides et Polyols fermentescibles) sont des glucides qui fermentent beaucoup dans le côlon et sont difficiles à digérer, ce qui peut entraîner des ballonnements, des douleurs et des gaz. C’est la première étape en cas de syndrome de l’intestin irritable.


Un régime pauvre en FODMAPs, mené en 3 phases (élimination, réintroduction et personnalisation), peut réduire significativement les symptômes du SII :

  • Élimination : dans un premier temps, pour soulager la phase aiguë, il est essentiel de supprimer ces aliments, pendant 1 mois ;
  • Réintroduction : une fois les douleurs disparues et que la digestion fonctionne correctement, des tests de réintroduction peuvent être menés, par petites touches, au fil des semaines ;
  • Personnalisation : il faudra ensuite rester à l’écoute de son corps, et analyser chaque réintroduction pour déterminer ce qui vous fait du mal, pour stopper définitivement l’aliment si besoin, et garder ceux qui ne vous causent aucun trouble.

Il peut être utile de se faire accompagner par un diététicien professionnel pour naviguer dans ce régime complexe et éviter des carences en micronutriments.


Attention : si vous retreignez trop vos prises alimentaires, notamment en fruits et légumes, un complément multivitaminé peut s’avérer utile pour justement éviter les carences en micronutriments.


Sous-groupe de FODMAP

Exemples d'aliments riches à éviter

Alternatives à faible teneur en FODMAP

Fructanes

Ail, échalote, oignon, pain ordinaire, noix de cajou, pistaches

Huile infusée à l’ail, oignon vert (parties vertes uniquement), pain au levain, cacahuètes, noix

OSG

Haricots, pois, légumineuses, légumes secs

Haricots beurre, haricots cannellini et lentilles (en conserve, filtrés et rincés), tofu extraferme

Lactose

Lait, yaourt, fromage blanc

Lait/yaourt/fromage blanc sans lactose, lait d’amande ou de riz. Les produits laitiers « secs » (feta, cheddar, parmesan) sont naturellement pauvres en FODMAP.

Fructose

Pommes, poires, mangues, miel

Oranges, myrtilles, ananas, sirop d’érable

Polyols (Sorbitol/Mannitol)

Édulcorants en « -ol », mûres, fruits à noyaux (abricots, pruneaux), champignons, chou-fleur, céleri



Myrtilles, banane juste mûre, pleurotes, fleurons de brocoli, bok choy

3.1.2 Intolérance au gluten et syndrome de l'intestin irritable

Le gluten est une protéine présente dans de nombreuses céréales, dont le blé. Il est de plus en plus présent dans notre alimentation, pour deux raisons :

  • C’est une source de protéines peu chère ;
  • Elle permet d’améliorer l’élasticité et la solidité de la pâte (à pain ou à pizza par exemple), ce qui facilite son travail par les professionnels ou dans les usines agro-alimentaires ;

Malheureusement, 15% de la population est sensible au gluten ! Il va accentuer les symptômes du syndrome de l'intestin irritable, donc, là aussi, un test de suppression est à prévoir !

Astuce pour manger du pain et des pizzas :

  • Si vous cuisinez vos gâteaux, pizza, pain … malaxez le moins possible, car plus le malaxage dure longtemps, plus le gluten se renforce. Un malaxage minimal vous permettra de produire des aliments bien plus digeste ;
  • Pour le pain, la version « 100% levain » sera préférable, car cette fermentation longue aide à détruire le gluten du blé, pour en faciliter la digestion.

3.1.3 Les habitudes alimentaires pour réduire le risque de SII

Voilà quelques règles de bases utiles et efficaces pour réduire l’apparition des symptômes de Syndrome de l'Intestin Irritable :


  • Hydratation : une hydratation suffisante est essentielle (au moins 1,5 L d’eau par jour), à fractionner tout au long de la journée, et loin des repas. Pendant le repas, essayez de vous limiter à 1 verre d’eau ;

  • Rythme et mastication : adopter des horaires réguliers pour les repas, manger lentement en étant assis, et bien mâcher les aliments pour réduire le volume dans l'intestin, ce qui peut contribuer à réduire la diarrhée. De plus, il ne faut pas l’oublier : la mastication est la 1° étape de la digestion, car l’amidon commence notamment à être digéré grâce à la salive.

  • 3 repas par jour : conservez 3 repas par jour, sans en sauter et sans trop manger à chaque repas : le but est d’éviter la sensation de faim et la sensation de « trop plein ». Il faut donc bien répartir l’alimentation sur l’ensemble de la journée. Si vous avez une sensation de trop-plein, n’hésitez pas à réduire vos prises alimentaires lors des 3 repas et à rajouter 1 à 2 collations pour compenser. Fractionner les repas permet de réduire la surcharge du système digestif.

  • Fibres solubles : ces fibres aident à réguler le transit et à former les selles. À l’inverse, les fibres insolubles (comme le son de blé) peuvent aggraver les ballonnements et sont à éviter.

  • Légumes et Fruits : privilégier les légumes cuits à la vapeur plutôt que les crudités, qui sont plus difficiles à digérer. Les fruits doivent être consommés en petite quantité (maximum 50 grammes par jour pour ceux entrant dans la catégorie des FODMAP) et si possible en dehors des repas (éviter dans les 30 minutes avant ou 2-3 heures après) en raison de leur teneur en fructose.

  • Éviter les irritants et excitants : le café et la caféine accélèrent le transit intestinal grâce à la caféine et l'acide chlorogénique. Il est conseillé de limiter le café, le thé, l'alcool, les épices fortes, mais aussi le café décaféiné (qui ne contient plus de caféine, mais qui reste riche en acide chlorogénique). Les boissons glacées, le lait, les jus de fruits et les sodas sont également déconseillés en cas de SII-D.

  • Excès de gras : éviter les aliments frits, panés, les sauces à la crème, les aliments transformés et les fast-foods. Et attention aux excès de gras, car les lipides demandent un travail de digestion plus important. Attention aux viennoiseries et pâtisseries : elles cumulent gras + sucre + gluten !

  • Les sucres : limiter les produits contenant du sucre ajouté (biscuits, sodas, nectars) car les sucres en excès peuvent déséquilibrer la flore intestinale.

  • Focus sur le repas : il est important de manger dans le calme, et ne de rien faire d’autre : pas de télé, de travail ou de téléphone pendant le repas, car ça va fortement perturber la prise alimentaire.

Oui ça fait malheureusement beaucoup de contraintes … Et là, comme expliqué au-dessus pour les FODMAP, n’hésitez pas à tester en 3 étapes : élimination, réintroduction et personnalisation.

3.1.4 Quels compléments alimentaires pour réduire les troubles digestifs ?

Heureusement, de nombreuses solutions naturelles existent pour aider à réduire / supprimer les troubles liés au syndrome de l'intestin irritable, en plus des conseils vus au-dessus :


  • Acide aminé glutamine : en agissant en tant que prébiotique, ce simple acide aminé sans goût ni odeur (donc très facile à utiliser) va nourrir les bonnes bactéries de votre microbiote et donc booster leur développement ;

  • Curcuma : sa double action (digestion + inflammation) est tout indiquée pour lutter contre les deux principaux troubles du SII ;


  • Fibres solubles : telles que la gomme d’acacia ou la gomme de guar partiellement hydrolysée, peuvent être un allié fiable pour former des selles.

  • Tisane ou Capsules d’huile de menthe poivrée à enrobage entérique : peuvent soulager les douleurs abdominales et les sensations de ballonnement si prises 60 minutes avant un repas. Vous pouvez aussi utiliser des infusions à base de menthe poivrée au fil de la journée.

  • Enzymes digérant les FODMAP : les mélanges contenant de la fructane hydrolase, de la lactase et de l’alpha-galactosidase peuvent accroître la liberté alimentaire lorsqu'ils sont pris avec des repas à forte teneur en FODMAP.

  • Probiotiques : peuvent être essayés, à condition de choisir une souche et une dose appropriées dont il est prouvé qu'elles peuvent améliorer les symptômes particuliers de votre sous-type de SII. Attention : si vous n’utilisez pas les bonnes souches (par exemple, un complexe incluant de la Protease, qui est souvent déjà en excès en cas de SII), cela va au contraire aggraver les effets !

À part pour les enzymes et les probiotiques, où il faut faire attention aux mélanges, pour le reste, il n’y pas de problème pour cumuler les solutions entre elles, bien au contraire !

3.2 Optimisation non alimentaire (médicaments et thérapies intestin-cerveau)

3.2.1 Thérapies et gestion du stress pour lutter contre le syndrome de l'intestin irritable

Le SII étant un trouble de l’interaction intestin-cerveau, il est judicieux de cibler cet axe en priorité, en même temps que les corrections alimentaires :


  • Hypnothérapie Dirigée sur l’Intestin (GDH) : cette thérapie s’attaque aux signaux erronés de l’axe intestin-cerveau qui causent des mouvements intestinaux trop lents ou trop rapides. Les effets de cette thérapie peuvent durer longtemps.

  • Activités de relaxation : il est conseillé d’introduire des activités qui permettent de réguler le stress, comme le yoga, la méditation ou la sophrologie. La pratique d’une activité physique modérée est également recommandée. La marche, par exemple, est une très bonne solution pour activer une digestion saine.

  • Arrêt du Tabac : si vous fumez, il est important de se faire aider pour arrêter la consommation de tabac afin de diminuer l'irritation des intestins.

Rappel : même si cet axe de travail peut sembler anecdotique au vu des problèmes alimentaires, il n’en est rien ! De nombreuses études mettent en avant leur efficacité !

3.3 Médicaments (spécifiques au SII-D)

Un traitement médicamenteux adapté peut être prescrit au moment des poussées, sous réserve de l’avis de votre médecin. Pour le syndrome de l'intestin irritable avec diarrhée, les options peuvent inclure :

  • Rifaximine : un antibiotique non absorbable qui peut être utile, notamment pour les cas de SIBO.
  • Eluxadoline : un médicament qui ralentit les mouvements de l’intestin, réduisant les crampes et les urgences après les repas. Il ne convient pas aux personnes sans vésicule biliaire ou consommant plus de 3 boissons alcoolisées par jour.
  • Médicaments Séquestrants les Acides Biliaires (BAST) : ces médicaments sont bénéfiques pour les patients atteints de SII-D où la diarrhée est causée par la malabsorption des acides biliaires (BAM).


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